Un été sans fin #15

La musique est bien souvent liée à des souvenirs. En tout cas, elle est le juke box de notre vie. L’été 1981, je passe des vacances sur la côte atlantique. En fin de journée, j’apprécie de me balader des heures en vélo sur une petite route qui longe les plages. Dans mon baladeur, j’enclenche la cassette de “The Dude“, le nouvel album de Quincy Jones. Le vendeur d’un magasin de disques me l’a conseillé, suite à la sortie du succès “Ai no Corrida“, la Corrida de l’amour selon le titre du film japonais “L’Empire des sens“ (Ai no korīda).

« Toute la musique que j’aime et que j’achète passe par le prisme de ce graal »

Frederic (ChroniclePost)

Depuis, toute la musique que j’aime et que j’achète passe par le prisme de ce graal. Cet été-là, grâce aux crédits de l’album, une carte aux trésors se déplie sous mes yeux : je découvre tour à tour Patti Austin dont je reste d’une fidélité absolue, James Ingram bien sûr, mais aussi Greg Phillinganes, David Foster, Michael Jackson, Louis Johnson, Herbie Hancock, Steve Lukather, David Wolinki ou encore le magicien qui a illuminé nos années FM : Rod Temperton. Le son Westcoast.

Un été sans fin, titre #15 : Quincy Jones feat. Patti Austin Music “Somethin’ Special“.

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