Quint Starkie : Road trip avec un guitar hero

En attendant un prochain album, le compositeur-interprète multi-instrumentiste dont le nom est associé à de nombreux artistes à succès, va publier « M. Maxwell (The Car Song) » le 5 juin, un titre lumineux à l’enthousiasme communicatif. Idéal pour accompagner votre futur road-trip ! Interview exclusive par Chris Morris.

Interview also available in English. Click here !

S’il y a bien un artiste à qui l’on a envie de donner un gros coup de projecteur, j’écrirai sans hésiter le nom de Quint Starkie sur une feuille !

Découvert il y a quelques années avec son album Ghost in my Heart, son premier disque sorti en 2016 auto-financé, sans label. Et celui-ci regroupe pas moins de quatorze titres dont les thèmes sont nombreux mais centrés sur la vie, la naissance et la mort. Enregistrés à New York, Los Angeles, Londres, Nashville et Stockholm, la liste des musiciens inclut Francis Dunnery, Dorie Jackson, Toshi Yanagi, Göran Eriksson et Phil Hilborne. La générosité de cet homme ne s’arrête pas là ! Car au fil des titres qui s’enchainent, on ne peut rester indifférent aux harmonies qui composent tous les titres de cet album, nous pénétrons rapidement dans son univers musical où se mêlent la balade comme le « where I belong », la soul comme « Soul Woman », la sensibilité comme dans « Tell me I’m the One », et l’esprit californien comme dans ce titre « Malibu ». Et l’apothéose survint à la piste N°14 quand Quint conclut avec « This is Goddbye » ! Qui aurait osé finir en beauté avec un titre de 8’41 qui me rappelle quelques grands standards des 70’s à la manière de Genesis ou Barclay James Harvest. Et bien, Quint l’a fait ! Cela prouve sa grande générosité et son cœur en or !

Cet album Ghost in my Heart raconte un petit peu la vie personnelle de Quint. Celui-ci a grandi avec ses parents dans le Nord de l’Angleterre, à Accrington plus précisément, dans le Lancashire des années 70. Il retrace les bons et moins bons moments de son enfance. Produit par le célèbre Francis Dunnery, il s’est entouré également d’une voix exceptionnelle qui parfait tous les titres de son album : Dorie Jackson (Chris Difford, Francis Dunnery, Robert Plant). La chanteuse signe d’une délicatesse le backing vocals et cela renforce l’effet de rêve et de pure évasion !

Habitant depuis de nombreuses années en Suède, il a d’abord été un grand singer writer pour les artistes suivants : Alcazar, Lambretta, Sophie Zelmani, Shakaya, Hartmut Englar, Anna Sahlene, Amei Chang, Martin Stenmarck. Il a même composé un titre pour la bande originale du film à succès « My best friend’s wedding » en 1997 (Le mariage de mon meilleur ami, avec Julia Roberts). Depuis ce temps-là, Quint n’hésite pas de se produire dans des petites et plus grandes salles à travers L’Europe, en Suède tout d’abord, son pays d’adoption, mais aussi revenant en Angleterre pour jouer et faire plaisir à son public !

Sa dernière actualité est toute récente puisque Quint a décidé de nous faire plaisir en sortant deux nouveaux singles. Le premier est Gotta give it up, sorti il y a quelques semaines et dont je vous conseille de visionner le clip sur Youtube. La scénographie est très moderne et l’on se balade dans un décor urbain irréel de L.A, avec bien entendu sa fidèle amie Dorie Jackson en backing Vocals !


© Paroles et musique : Quint Starkie | Vidéo : Beatstudio

Le deuxième titre sortira le vendredi 5 juin prochain. Il s’appelle M.Maxwell « The car Song » et j’ai déjà eu la chance et le privilège de pouvoir écouter. Je peux d’ores et déjà vous dire que ce titre vous transportera dans une ambiance road trip à la Fleetwood Mac, puisqu’au travers des paroles on découvre une édifiante chanson sur un un voyage en voiture avec son plus jeune fils. Toujours avec le Backing vocal de Dorie Jackson : si si j’insiste !

Mais posons-lui quelques questions si vous le voulez bien, car Quint a accepté de répondre à notre invitation et nous voulons en savoir un peu plus sur l’artiste !

Chris Morris


Entretien avec Quint Starkie par Chris Morris

Interview originale en anglais, traduction française par Frédéric

Chris : Hello Quint, tout d’abord merci infiniment d’avoir accepté notre invitation, et la première question qui me vient à l’esprit c’est de te demander comment vas-tu et comment as-tu vécu cette période un peu difficile ?

Quint : Salut Chris, merci beaucoup pour me tendre la main et pour ton soutien fantastique pour ma musique ! La Suède adopte une approche différente à l’égard de beaucoup d’autres pays, elle est encore très ouverte et il n’y a pas eu vraiment de confinement.

Évidemment, tous mes concerts ont été annulés. Nous avons organisé un grand festival de trois jours en juillet avec « It Bites », mais cela a été annulé. Sinon je travaille sur des nouveaux titres dans mon studio en vue de mon nouvel album et je promène mon chien quand j’ai besoin d’une pause !

Chris : Comment est né cette passion pour la musique, raconte-nous un peu ton parcours ?

Quint : Mon intérêt pour la guitare a commencé quand j’ai vu une émission de TV pour les enfants et que j’ai vu trois enfants jouer de la guitare sèche. J’ai immédiatement dit à ma mère : « Je veux jouer de la guitare ! » Mon père m’a trouvé un professeur Burton Grainger qui enseignait la guitare classique et j’ai commencé les cours à 12 ans.
J’ai rejoint mon premier groupe à 17 ans en jouant des reprises dans des pubs du nord-ouest de l’Angleterre d’où je viens. On jouait des titres de Dire Straits, Beatles Pink Floyd et tout ce qui était dans les Pop Charts du moment.

À l’époque, j’avais un mentor, Martin Abbott, qui était guitariste de studio et qui travaillait à la télévision. Il avait son propre studio et me laissait assister aux séances. Ce contact précoce en studio fut un véritable atout lorsque j’ai fini par me lancer dans le travail de session et gérer mon propre studio. Puis j’ai rejoint un groupe semi-professionnel qui jouait dans des clubs masculins le week-end. Finalement, j’ai opté pour un groupe professionnel et j’ai fait une tournée européenne de six soirs par semaine, tous styles allant des standards jazz, country, blues au Top 40.

J’ai vu une annonce pour l’Institut de Musicien dans Guitar Player (NDLR : un magazine américain pour guitaristes fondé en 1967) et j’ai postulé ! J’ai été accepté, puis déménagé à Los Angeles en mars 1986. J’ai passé un an à étudier (l’une des meilleures années de ma vie), puis je suis retourné en Angleterre. Je fus de retour à Los Angeles en juin 1987 et j’ai commencé à travailler avec différentes organisations de concerts. J’ai transcrit de la musique et fait des partitions pour une maison de disques, j’ai travaillé comme professeur à l’Institut des musiciens, j’ai rejoint des groupes originaux et j’ai obtenu un contrat de management.

« Je jouais avec les mêmes musiciens de studio d’ABBA »

Un jour, j’ai rencontré une belle Suédoise à une fête à Hollywood, et cette fille est toujours ma femme depuis 30 ans… En déménageant en Suède, j’ai rejoint un groupe original qui a été signé par Elektra Records. Nous avons été produits par Anders Bagge qui a ensuite travaillé avec Madonna et Céline Dion entre autres.
Un autre producteur qui était un guitariste de session, m’a fait participer à des sessions et plus tard, je jouais avec les mêmes musiciens de studio d’ABBA.

Une rencontre fortuite à une fête avec un réalisateur m’a fait entrer dans l’industrie du jingle et du commerce. J’ai eu une très belle carrière au cours des 25 dernières années à composer et produire de la musique pour la plupart des grandes marques ici en Suède, y compris McDonald, Toyota, Heineken, DHL, Burger King, Volvo, Ikea et beaucoup d’autres. J’avais l’habitude de voir Max Martin chanter sur mes jingles (NDLR : auteur-compositeur, producteur et réalisateur artistique suédois, responsable, entre autres, de chansons à succès de Katy Perry ou de Britney Spears…). Il allait devenir le meilleur producteur-compositeur au monde !

En 2001, j’ai signé un contrat d’édition avec EMI et j’ai écrit plus de 150 chansons pour eux, ce qui m’a fait bénéficier d’articles en Australie, en France, en Allemagne, en Suède, en Asie et aux États-Unis…
Je suis toujours très actif dans l’industrie commerciale ayant ajouté la conception sonore à ma liste de services.

Chris : Tu as été longtemps dans l’écriture au service pour des grands artistes comme Alcazar mais aussi Sophie Zelmani et tu t’es décidé sur le tard d’être enfin sur le devant de la scène, cette envie d’être interprète était plus forte que tout ?

Quint : J’ai failli sortir un album solo en 1995, mais pour une raison que j’ignore , ça ne s’est pas fait. En 2012, j’ai lu un article sur l’un de mes artistes préférés, Francis Dunnery de It Bites. Il faisait des tournées dans le monde entier en jouant des concerts maison. J’ai réservé un concert dans notre maison et il a littéralement changé ma vie d’une manière fondamentale cette nuit-là.

« Quint, tu devrais faire un album, documente ton âme »

– Francis Dunnery

Il est revenu une deuxième fois et, alors qu’il partait après le concert dans sa voiture, il a descendu la fenêtre et a dit « Quint, tu devrais faire un album, documente (« exprime ») ton âme ».

Six mois plus tard, il m’a appelé et m’a demandé comment allait l’album et je lui ai dit que je faisais toujours les jingles et que je n’avais pas commencé. Francis a alors offert de s’impliquer et de m’aider à démarrer. J’ai commencé à lui envoyer des chansons et nous nous sommes envolés pour discuter des arrangements et de la musique en général. Je recevais une éducation musicale qu’ils n’enseignaient pas dans les écoles.

Francis organise un événement caritatif dans sa ville natale chaque année et une fois, j’ai été approché par Dorie Jackson qui m’a dit que si j’avais besoin de chœurs sur mon album, elle aimerait y participer. Je n’y croyais pas ! Finalement, après avoir enregistré la plupart des chansons de mon studio, y compris les voix de Dorie, Francis m’a invité à aller dans son studio à New York pour peaufiner les arrangements. Une semaine magique aussi !

Francis a été une inspiration incroyable et un soutien constant de ma musique et je ne peux pourrais jamais le remercier assez.
Il m’a permis de faire la première partie de ses deux derniers shows et de devenir membre de la tournée du groupe « It Bites ».

Chris : Et puis il y a eu ce premier album Ghost in my Heart que tu as sorti en 2016 et qui t’a fait connaitre au grand public, parle-nous un peu de cette aventure et avec qui as-tu collaboré ?

Quint : Ayant vécu à Los Angeles, j’ai un vaste réseau de contacts et, au début du processus d’enregistrement, j’ai décidé de communiquer avec mes amis musiciens… Toshi Yanagi un guitariste brillant qui joue avec Dave Lee Roth et est le guitariste sur le spectacle Jimmy Kimmel joué un solo sur une piste, Francis Dunnery joué sur Brightness in my Soul, Phil Hilborne, un grand guitariste britannique qui a joué avec tout le monde, de Brian May à Iron Maiden, a contribué ainsi qu’un groupe de gars de premier ordre de la session suédoise qui sont tous des amis… Göran Eriksson a notamment fait une énorme contribution sur Pedal steel, Dobro, mandoline et lap steel.

J’ai enregistré une grande partie de l’album dans une petite cuisine avec de hauts plafonds. Parfois, j’ai gardé ma voix de démo dans le mix final et si vous faites du solo, vous pouvez entendre des chants d’oiseaux alors que j’avais une fenêtre ouverte…

Chris : J’ai vu que tu avais beaucoup bougé géographiquement avec un passage à Los Angeles, comment se passait ta vie et qu’as-tu fait là-bas ?

Quint : L.A était super ! Ça me manque, bien que je retourne habituellement au salon NAMM (NDLR : le plus grand salon professionnel d’équipements musicaux au monde) en janvier. J’y ai vécu à une époque dorée pour l’industrie du disque… l’industrie du vinyle vivait ses heures de gloire, Tower Records sur Sunset était un endroit incroyable pour les passionnés comme moi. J’ai joué dans les clubs du Strip, le Whisky et Roxy, et à Las Vegas au Caesars Palace.
Des groupes comme Guns and Roses, Poison, Motley Crue luttaient tous sur ce circuit en attendant leur moment de gloire, leur apogée… Tu pouvais aller dans des clubs comme le Baked Potato et regarder Lukather et Jeff Porcaro ou Larry Carlton, Mike Landau, tous ces joueurs incroyables étaient présents tous les soirs de la semaine ! Tellement inspirant.

Chris : Justement, quelles sont tes influences musicales ?

Quint : Comme j’ai commencé à jouer de la guitare classique, je me suis mis dans la peau de John Williams et Julian Bream, deux guitaristes anglais, en jouant leur album Together alone en boucle dans ma chambre d’enfant. Et plus tard il y eu Thin Lizzy et Brian Robertson… Gary Moore. J’ai commencé à écouter des musiciens acoustiques comme Leo Kottke et j’ai acquis un jeu plus complexe à la guitare. Albert Lee est venu et j’ai appris la technique du Country picking .

Le type qui m’a vraiment influencé était Mark Knopfler de Dire Straits… Puis Steve Lukather et Larry Carlton sont devenus de grandes influences. J’étais aussi fan de Steely Dan et de nombreux groupes américains comme Styx, Kansas, Christopher Cross ainsi que des groupes anglais comme 10cc et Supertramp…

Chris : Nous t’avons remarqué ces derniers temps dans une formation qui rend hommage à ce groupe mythique Pages, peux-tu nous en parler ?

Quint : J’ai effectivement joué dans un groupe qui interprète des reprises de West Coast Music et nous avons un concert sympa en plein air au cœur de Stockholm chaque été.
Mikael Engström qui a monté le projet Pages était à l’un des concerts et m’a approché et m’a demandé si je voulais participer. Je ne connaissais pas Pages, mais c’était un grand fan de Mr Mister. Le groupe et les autres chanteurs sont de classe mondiale… c’était un projet tellement cool !

Chris : Ton actualité musicale est riche car tu viens de sortir ce formidable single Gotta give it up qui est un petit bijou. Qui a collaboré à ce single et qui as réalisé ce superbe clip vidéo ?

Quint : J’ai contacté et trouvé un gars en Irlande qui était génial et tout a été fait sur internet…

Chris : Et ce n’est pas tout car tu nous annonces la sortie le vendredi 5 juin prochain d’un nouveau single : « Mr Maxwell (The Car Song)”, que j’ai eu la chance d’écouter et qui est sacrément une réussite musicale. Ce titre me fait penser vraiment à la période Fleetwood mac des 70’s !

Quint : Mr Maxwell est la chanson la plus branchée que j’ai sortie. J’ai une chanson sur mon premier album à propos de mon plus jeune fils Edward et j’ai pensé que je devais en écrire une sur mon fils aîné. J’adore les voyages en voiture et la chanson parle surtout d’une fin de semaine sur la route…

« J’ai décidé de sortir des singles le premier vendredi de chaque mois à venir. »

Chris : Tu sais que nous sommes nombreux à attendre l’arrivée de ton prochain album. Cela sera pour quand ?

Quint : Écrire et produire un album complet demande beaucoup de travail et de concentration… ça peut aussi prendre du temps. L’entreprise est en train de changer, l’intérêt des gens s’amenuise. J’ai donc décidé de sortir des singles le premier vendredi de chaque mois à venir. Cela garde l’attention et la concentration sur ma musique de façon régulière. Il est facile de maintenir des niveaux d’énergie élevés dans le studio en faisant un pas à la fois.

Chris : Dernière question, quel est ton titre préféré, celui que tu as écouté des milliers de fois ?

Quint : The Year Of The Cat par Al Stewart. Je suis tombé amoureux de ma chérie avec cette chanson et elle me rappelle de bons souvenirs chaque fois que je l’entends. Super écriture de chanson, solo de guitare cool et sax incroyable. Produit par Alan Parsons…

Découvrez le site officiel de Quint Starkie

Suivez-nous sur facebook !


Chris Morris’s Interview with Quint Starkie on ChronicleFred
Traduction Française par Frédéric 

Chris: Hello Quint , first of all thank you very much for accepting our invitation , and the first question that comes to mind is to ask you how are you and how did you live this difficult period?

Quint: Hi Chris, thank you so much for reaching out and for your fantastic support of my music! Sweden is taking a different approach to a lot of other countries, it’s still quite open and movement is unrestricted. Obviously all my gigs have been cancelled. We had a big 3 day festival booked in July with It Bites, but that has been cancelled. Otherwise I’m working on tracks for the new album in my studio and taking my dog for walks when I need a break.

Chris: How was this passion for music born, tell us a little about your career?

Quint: My interest in the guitar started when I saw a kids TV show and saw 3 kids strumming nylon string guitars. I just said to my Mother ”I want to play guitar”. My Father found me a teacher Burton Grainger who taught classical guitar and I started lessons at 12 Years old. I joined my first band at 17 playing covers in Pubs in the North West of England where I originate from. We played Dire Straits, Beatles Pink Floyd and whatever was in the Pop charts at the time.

I had a mentor at the time called Martin Abbott who was a session guitarist and worked on TV sessions. He had his own studio and used to let me assist on sessions. This early exposure to the studio would prove a real asset when I eventually got into session work and running my own studio.

Then I joined a semi-professional band playing in working mens clubs on weekends. Eventually I joined a professional touring band and did a European tour playing 6 nights a week, all styles from Jazz standards, Country, Blues to Top 40.

I saw an advert for Musician’s Institute in Guitar Player magazine and applied. I was accepted and moved to Los Angeles in March 1986. I spent a year studying (one of the best years of my life) then returned to England. I was back in LA June 1987 and starting working with many different types of gigs. I transcribed music and made lead sheets for a record company, I worked as a teacher at Musician’s Institute, joined original bands and got a management deal.

« I was playing with the same musicians who played on the ABBA records. »

One day I met a beautiful Swedish girl at a party in Hollywood and that girl has been and still is my wife for the last 30 years… Upon moving to Sweden I joined an original band who were signed to Elektra records. We were produced by Anders Bagge who went on to work with Madonna and Celine Dion amongst many others. Another producer who was a session guitar player got me into sessions and soon I was playing with the same musicians who played on the ABBA records.

A chance meeting at a party with a film director got me into the jingle and commercial industry. I have had a very nice career over the last 25 years composing and producing music for most of the big brands here in Sweden including McDonald’s Toyota Heineken, DHL, Burger King, Volvo, Ikea and many more. I used to have Max Martin sing on my jingles…he would move on to become the best songwriter producer in the world.

In 2001 I signed a publishing deal with EMI and wrote over a 150 songs for them resulting in cuts in Australia, France, Germany, Sweden, Asia and The USA… I’m still very active in the commercial industry having added sound design to my list of services.

Chris: You have been in writing for a long time for great artists like Alcazar but also Sophie Zelmani and many others and you decided to finally be in the front of the stage, this desire to be an interpreter was stronger than anything?

Quint: I almost released a solo album in 1995, but for some reason it didn’t happen. In 2012 I read about one of my favourite artists, Francis Dunnery of It Bites fame. He was touring the world playing house concerts.

”Remember Quint you should make an album, document your soul.”

– Francis Dunnery

I booked a concert in our house and he literally changed my life in a big way that night. He came back a second time and as he was leaving after the concert in his car he wound down the window and said ”remember Quint you should make an album, document your soul.”

Six months later he called me and asked how the album was going and I told him I was still doing the jingles and hadn’t started. Francis then offered to get involved and help me get started. I started sending songs to him and we skyped alot discussing arrangements and music in general. I was getting a musical education they don’t teach in schools.

Francis stages a charity event in his home town every year and one time I was approached by Dorie Jackson who said if I needed backing vocals on my album she would love to be involved. I couldn’t believe it!! Eventually after I had recorded most of the songs in my studio including Dorie’s vocals, Francis invited me to go over to his studio in New York to fine tune the arrangements. A magical week it was too!

Francis has been an amazing inspiration and constant supporter of my music and I can’t thank him enough. He has let me open on his last 2 tours and become a member of the touring version of It Bites.

Chris: And then there was this first album Ghost in my heart that you released in 2016 and that made you known to the general public , tells us a little about this adventure and with whom did you collaborate?

Quint: Having lived in LA I have a wide contact net and early on in the recording process I decided to reach out to my musician friends…. Toshi Yanagi a brilliant guitarist who plays with Dave Lee Roth and is the guitarist on the Jimmy Kimmel show played a solo on one track, Francis Dunnery played on Brightness in my Soul, Phil Hilborne a great British guitarist who’s played with everyone from Brian May to Iron Maiden contributed as well as a bunch of top notch Swedish session guys who are all friends….Göran Eriksson especially made a huge contribution on Pedal steel, Dobro, mandolin and lap steel.

I recorded a lot of the album in a small kitchen space with high ceilings. Sometimes I kept my demo vocals in the final mix and if you solo the tracks you can hear birdsong as I had a window open…..

Chris: I saw that you moved a lot geographically with a passage on Los Angeles, how was your life and what did you do there?

Quint: LA was great! I miss it, although I usually go back for the NAMM show in January. I lived there during a golden era for the record business…. LP’s were still sold, Tower Records on Sunset was an amazing place to hang. I got to play the clubs on the strip, the Whisky and Roxy as well as playing in Las Vegas at Caesars Palace. Bands like Guns and Roses, Poison, Motley Crue were all struggling on the circuit waiting for their break….

You could go out to clubs like the Baked Potato and watch Lukather and Jeff Procaro or Larry Carlton, Mike Landau, all these amazing players on most nights of the week.. so inspirational.

Chris: And precisely what are your musical influences?

Quint: As I started out playing ckassical guitar I really got into John Williams and Julian Bream two English guitarists and would play their album called Together alone on repeat in my childhood bedroom. I eventually got into Thin Lizzy and Brian Robertson… Gary Moore. I started listening to acoustic players like Leo Kottke and got into fingerpicking. Albert Lee came along and I got into country picking.

The guy who really influnenced me was Mark Knopfler of Dire Straits….Then Steve Lukather and Larry Carlton became big influences.. I got into Steely Dan and lots of American bands like Styx, Kansas, Christopher Cross as well English bands like 10cc and Supertramp….

Chris: We have noticed you recently in a formation that pays tribute to this mythical group Pages, can you tell us about it please?

Quint: I have a band that plays west coast covers and we have a nice gig in the heart of Stockholm outdoors every summer. Mikael Engström who put the Pages project together was at one of the gigs and approached me and asked if I would like to get involved. I wasn’t familiar with Pages but was a big Mr Mister fan. The band and the other vocalists are world class… it was such a cool project to be involved in!

Chris: Your musical news is rich because you just released this great single gotta give it up which is a gem that collaborated on this single and who made this great video?

Quint: I reached out and found a guy in Ireland who was great to work with and everything was done over internet…

Chris: And that’s not all because you announced the release on June 5th of a new single « MrMaxwell (The Car Song)” that I had the chance to listen to and that is a damn musical success and that really reminds me of the Fleetwood mac period of the 70’s?

Quint: Mr Maxwell is the most uptempo song I have released. I have a song on my first album about my youngest son Edward and felt I should write one about my eldest son. I love road trips and the song is about a weekend drive basically…..

« I have decided to release singles on the first Friday of each coming month. »

Chris: Do you know that many of us are waiting for your next album? When will it be?

Quint: To write and produce a full album takes a lot of hard work and concentration… it can also take time. The business is changing, peoples attention spans are getting shorter, so I have decided to release singles on the first Friday of each coming month. This keeps the attention and focus on my music more constant. It’s easy to keep energy levels in the studio high when taking one step at a time…

Chris: Last question, what is your favorite song you have listened to thousands of times?

Quint: Year of the cat by Al Stewart. I fell in love with my first sweetheart to that song and it brings back great memories everytime I hear it. Great songwriting, cool guitar solo and amazing sax. Produced by Alan Parsons…

Quint Starkie’s official web site

Follow us on facebook!

Branchez-vous sur le California Spirit Radioshow !

Écoutez CSR sur MixCloud !

Suivez Chris Morris et toute l’actualité de California Spirit Radioshow sur sa page Facebook. Vous trouverez également les heures de passage de l’émission sur les radios partenaires.

© Lyric video for Gotta Give it up by Quint Starkie. The video was done by Beatstudio. Thank you so much Quint Starkie. All informations published in the chronicle are subject to adjustments for errors or omissions. Les informations contenues dans cette chronique sont publiées sous toutes réserves.