Strawberry Letter 23 : Quand les lettres d’amour se transforment en musique

En 1971, Shuggie Otis a enregistré la version originale de ‘Strawberry Letter 23’, devenue un énorme tube en 1977 grâce aux Brothers Johnson. Histoire d’une lettre…

Bonjour à tous, aujourd’hui je vais vous parler d’une chanson que j’adore : “Strawberry Letter 23”. Voici quelques informations sur ce morceau :

  • Il a été écrit et composé en 1971 par le jeune Shuggie Otis, 18 ans, un musicien américain de soul et de funk.
  • George Johnson, des Brothers Johnson, sortait avec une cousine de Otis quand il a découvert l’album Freedom Flight de 1971. Le groupe a alors enregistré “Strawberry Letter 23” pour leur album Right on Time de 1977, produit par Quincy Jones, et l’album a été certifié platine. Leur version a atteint le numéro cinq du Billboard Hot 100 et le numéro un du Soul Singles chart en 1977.

Cette chanson raconte l’histoire d’un couple qui s’envoie des lettres d’amour numérotées. Le chanteur crée “Strawberry Letter 23” qui est la réponse à la vingt-deuxième lettre qu’il a reçue de son amie. C’est pourquoi le refrain dit “Strawberry Letter 22” au lieu du titre réel.

Un maxi single parfumé à la fraise !

Le solo de guitare de la version des Brothers Johnson a été reproduit par Lee Ritenour, un guitariste de jazz renommé. La version maxi 45 tours fut pressée sur du vinyle rouge parfumé à la fraise, ce qui ajoutait une touche ludique et gourmande à l’œuvre !

“Strawberry Letter 23” est une chanson qui mélange les genres et les influences, et qui exprime à la fois la douceur et la passion de l’amour. C’est une chanson qui vous fera voyager et qui met de bonne humeur. J’espère qu’elle vous plaira autant qu’à moi. Je vous laisse l’écouter et je vous dis à bientôt !

Strawberry Letter 23 – Shuggie Otis (1971)
Version des Brothers Johnson (1977)

L’anecdote : En 1971, alors qu’Otis rédige sa lettre “Strawberry Letter 23”, le premier courrier électronique, l’e-mail, est inventé. Heureusement, l’auteur n’en a probablement pas entendu parler à l’époque, et c’est mieux ainsi !